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Buenos Aires - Mendoza (Nord de l'Argentine) du 15 mai au 19 juin
(Compte-rendu 17)

Buenos Aires est une ville de 14 millions d'habitants et peut-être de 100 000 piscines...
Jamais vu autant de piscines alignées les unes à côté des autres par la fenêtre de l'avion. C'était impressionnant. Enfin, nous arrivons dans l'après-midi dans la capitale de l'Argentine. D'après ceux que nous avons rencontré " the place to be ". Culture, détente, bistro, sortie 24 h/24…ce dont tout le monde rêve semble t-il… Nous n'en avions pas tellement envie, les grandes villes ne nous attirant pas outre-mesure, nous essayons en général de les éviter. Mais ne pas aller à Buenos-Aires, étant en Argentine, c'eût été un péché, selon la légende. Donc nous signons ! Comme d'habitude, nous parcourrons la ville à pied, sans nous rendre compte du nombre de km que nous avalons par jour.

Le premier jour, nous nous promenons dans le centre à la recherche d'une banque, lorsque quelqu'un, derrière nous nous interpelle à l'anglaise. Vincent ne réagit pas, mais je me retourne et reconnaît Axel, l'anglais, avec qui nous avons passé des heures agréables à El Calafate, au coin du feu. Quel hasard de le rencontrer dans une ville de 14 millions d'habitants. Il cherche aussi une banque. Donc nous cherchons ensemble. Le hasard veut que nous le rencontrions encore plusieurs fois plus tard. Une première fois dans un cyber-café : nous sommes assis derrière notre PC lorsqu'il pousse sa tête au dessus de notre écran. Ensuite, nous entrons dans un petit hôtel qui paraît neuf et sympa et qui nous convient question prix. Nous décidons d'y passer la nuit… qui rencontrons nous le lendemain matin ? Axel… qui y a passé la nuit.Enfin, le dernier jour, nous profitons des heures agréables en dégustant une bière ensemble une bière, puis au restaurant où Axel et Vincent mangent la meilleure viande qu'ils aient jamais eu jusqu'ici ; ensuite dans un agréable bar (quoique un peu trop bruyant). Cette soirée, nous rappelle notre vie d'étudiant à Leuven.
Enfin, question culturelle, avons nous fait le tour de la ville, depuis la Place de Mayo (connue pour Evita jusqu'à la Cathédrale. Ce fut 3 jours, courts, mais bons à Buenos-Aires, reconnaissons le.

Le 19 mai, nous sautons dan le bus de nuit pour Puerto Iguazu. Nous avons réservé dans une agence de bus (via Boriloche) en classe luxe. Pour 1 euro de plus, nous avons plus de place pour les jambes, des sièges en cuir, repas chaud et même une toilette de luxe pour Marie. Enfin tout ce qu'il y a de mieux, mais nous sommes en Amérique du sud. Quelques heures plus tard, une étrange odeur de fumée sort du moteur. Nous changeons de bus ! finis les extra…L'après-midi nous arrivons enfin à P.I d'où partent les excursions pour les fameuses chutes Iguazu. Malheureusement, le soir il se met à pleuvoir, ainsi que toute la journée du lendemain, sans arrêt. S'en suivent des inondations dans la ville de Puerto Iguazu. Heureusement, nous n'avions pas décidé de nous rendre aux chutes ce jour-là. Nous nous occupons utilement en faisant nos comptes-rendus, mail et photos. Le lendemain, quand nous partons, la pluie a cessé. Avec le premier bus, nous atteignons l'entrée du parc. Un mini train, (comme a Disney land) nous amène à proximité de notre premier point de vue. Par des chemins et passerelles nous arrivons découvrons dans un boucan d'enfer ces chutes…whaaa… Elles sont énormes et puissantes. Incroyable, inimaginable…nous admirons encore par d'autres sentiers le spectacle impressionnant de ces chutes. Toutes aussi extra ordinaires. Heureusement que nous avions décidé de faire cette excursion, car le temps est resté beau et que Vincent avait décidé de prendre le premier bus, car après nous une foule de touristes américains et chinois ont débarqué de toutes parts. Ce n'est pas pour rien une des meilleurs attractions de l'Argentine. Nous sommes encore restés quelques jours dans cette région et avons encore vu un parc d'oiseaux ; parc survivant grâce aux dons. Ils nourrissent les oiseaux blessés et ceux récupérés à l'aérodrome. Lorsqu'ils sont à nouveau en bonne condition, on les relâche en lieux sûrs. Magnifiques toucans, perroquets, hiboux …voir photos.

Destination suivante Salta, petite ville du nord ouest de l'Argentine. En bus, changeant 3 fois, nous arrivons enfin à Salta. Cette fois les phares ne marchaient pas. Le chauffeur a roulé sans phare plus d'une heure en pleine nuit… Nous l'avons déjà dit, nous sommes en Amérique du Sud…
Par Harold François, nous avons l'adresse d'un guide (Gary) à qui expliquons ce que nous voulons voir et ne pas voir. Gary sait donc précisément ce que nous désirons. Il nous propose quelque chose qui devrait nous plaire. Un circuit pas très touristique, mais bien mieux que le " train vers les nuages ", piège touristique de l'endroit ; pratiquement tout le monde connaît le viaduc. La première partie de l'excursion avec Gary suit la voie ferrée jusqu'au viaduc. L'avantage est que nous pouvons nous arrêter quand nous voulons pour une photo ou besoin sanitaire. Puis nous passons le col " Acai " de 2500 à 5000 mètres ; mal d'altitude, migraine et un petit sourire. Pour le reste c'est une excursion merveilleuse. La première nuit nous dormons à Cachi, petit village agréable. Au petit déjeuner du lendemain, Vincent fait l'itinéraire des jours suivants. Les 2 hommes se mettent d'accord sur le prix et l'itinéraire. Gary reste encore notre guide. La journée est aussi agréable que la précédente, les paysages changent continuellement : parcs nationaux aux cactus de 16 m de hauteur et canyons multicolores. Fatigués et contents nous arrivons en fin de journée à Salta. Nous Gary, qui viendra nous prendre le lendemain à 8 h. Les paysages sont magnifiques et différents de ceux de la veille ; Gary nous montre un village fantôme, nous explique ses aventures à la recherche des empreintes de dinosaures. Journée terrible. Nous passons la nuit à Cafayate mini village très agréable. Le soir, le verre à la main, Gary nous raconte ses aventures ; dans une vie antérieure, il semble avoir fait de terribles expériences. Le 4ème jour, nous commençons par la visite d'un vignoble. C'est une région vinicole des plus réputées d'Argentine. Nous nous rendons aussi sur le site de Quilmes, ruines datant des premières tribus en Argentine. Passant les montagnes, nous nous retrouvons soudainement dans la jungle. Que de différences en un jour. Une fois dans la vallée, on aborde une énorme plaine, avec d'énormes plantages de canne à sucre. Quels changements en quelques heures de route. En fin d'après-midi, Gary nous laisse à Tucuman, où le soir nous y prendrons le bus de Mendoza. Nous sommes très contents de notre excursion de 4 jours à Salta. Nous avons vu tout ce que nous voulions voir, sans en faire trop et en évitant les pièges à touristes. Merci à Gary pour ces 4 magnifiques journées et merci à Harry pour l'adresse de ce guide.

Le voyage en bus vers Mendoza se passe bien, mais reste du style Amérique du Sud : après 2 heures, une vitre se brise à côté d'un passager. Bref le lendemain, nous ne sommes pas fâchés d'atteindre Mendoza. Nous y trouvons une petite auberge, pas trop chère. Nous décidons de commencer enfin les cours d'espagnol. Mendoza étant une ville plaisante, c'est l'endroit choisi pour aller à l'école. Le lendemain, renseignements pris, nous sommes à nous deux dans la classe de Carolina. Avec de nouveaux cahiers, plumes et crayons de couleur, le sac à dos de Marie se transforme en mallette pour 2 semaines. L'avant midi, quelques heures de cours et l'après midi, étude de nos leçons. En dehors des cours, d'habitude, nous nous amusons bien. Nous visitons la ville ou faisons une escapade dans la montagne. A une journée de ski gratuite, nous n'avons pu résister. Bonne neige, beau temps, matériel adéquat, mais -Amérique du Sud- seulement quelques remontes pentes fonctionnent ; est-ce dû à la gratuité ou au début de la saison de ski, nous ne le savons pas. Cela nous a quand même permis de finir l'Argentine en beauté.